La revue Cerveau & Psycho, dans son numéro 120 d’avril 2020, fait la part belle aux bains de forêt et en promeut les principaux bénéfices. Nous attirons néanmoins l’attention du lecteur sur un point concernant les facilitateurs de ces bains de forêt. La revue indique que dans cette profession naissante, nombreux sont les gourous auto-proclamés, ce que nous avons constaté de notre côté également. Plus grave, elle pointe une des dérives que nous avons également détectée, et que nous condamnons de notre côté aussi : il s’agit de l’attitude consistant à dire ce qu’il faut faire, ne pas faire, comment le faire, etc… de manière très cadrée, aux participant.e.s de nos sorties.
Cette attitude de contrôle est absolument contraire à l’éthique professionnelle.
L’esprit du bain de forêt tel que nous le promouvons est justement à l’opposé : il s’agit de proposer des invitations, c’est à dire des consignes inspirantes et absolument pas obligatoires, afin d’ouvrir des possibles et non de les réduire. Il est explicitement indiqué aux participants de nos bains de forêt que ce qui est proposé est facultatif, qu’il n’y a rien d’obligatoire, et que ce qui compte avant tout, c’est de suivre son élan, et surtout de garder (voire de retrouver) sa liberté, par l’interaction avec le vivant que l’on trouve en forêt. La consigne donnée est là uniquement pour proposer un mode d’interaction, dans l’hypothèse, souvent avérée, où le participant ne saurait pas de lui-même comment rencontrer la forêt par les 5 sens et par les émotions, et se rencontrer lui-même par cette interaction sensible.
Les praticiens de la fédération défendent donc l’idée d’une liberté maximale, d’une ouverture, d’un libre arbitre et d’une indépendance psychologique des participants vis-à-vis des facilitateurs des bains de forêt.
La fédération condamne toute pratique de contrôle et de domination, de fermeture et de dépendance. Ce comportement est même une clause d’exclusion.
Ce préambule étant posé, nous reproduisons ici l’intégralité de l’article, en format scanné. Si vous souhaitez le lire dans sa version numérique, le site de Cerveau & Psycho le propose en mode payant.
Nous en profitons pour saluer l’excellent dossier de la même revue, paru en mai 2019, sur “Comment la nature fait du bien à notre cerveau”. 19 pages exceptionnelles pour approfondir la question, avec les dernières découvertes en neurosciences.
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